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Mis à jour le mercredi 11 décembre 2019 10:47 par Jean Andris

2019/08/20 Danger des substances peptidiques injectables

Selon une étude récente de l’Institut belge de santé Sciensano, les préparations injectables illégales vendues sur internet peuvent présenter un risque grave pour la santé. Ces préparations illégales à base de peptides sont populaires pour, par exemple, atteindre rapidement et facilement un idéal physique ou pour renforcer les aptitudes sociales.

L’analyse a révélé des irrégularités dangereuses. Cette étude a examiné les 10 préparations peptidiques illégales les plus souvent saisies, notamment des produits de dopage illicites, la ‘drogue Barbie’ Melanotan II et l’ocytocine, aussi appelée l’hormone de l’amour.

Ces préparations, de marques populaires (selon des forums en ligne), ont fait l’objet d’une analyse (bio)chimique afin de déterminer, outre la substance active, si des substances nocives entraient dans leur composition.

Il s’est avéré que les préparations contenaient des médicaments ou substances non autorisés, encore souvent en phase de test clinique ou n’y ayant jamais été soumises, qu’elles étaient mal dosées, qu’elles  contenaient des substances autres que les substances actives supposées, qu’elles contenaient des éléments toxiques, par exemple le plomb et l’arsenic, et qu’elles contenaient des bactéries toxiques.

Même si cette étude se concentrait uniquement sur les préparations mentionnées ci-dessus, on peut raisonnablement penser que d’autres produits thérapeutiques illégaux/falsifiés comme l’insuline, le Botox®, les hormones de croissance ou encore les anticorps utilisés pour le traitement du cancer et des maladies inflammatoires (par exemple, les maladies auto-immunes) pourraient également être concernés.

N’utilisez pas de préparations peptidiques injectables illégales. Dr. Steven Janvier, scientifique chez Sciensano et auteur de l’étude, met en garde sur les dangers liés à l’injection de telles préparations peptidiques illégales : « Les préparations peptidiques injectables illégales, qui font souvent l’objet d’une promotion via internet, peuvent être dangereuses. Elles sont souvent présentées comme un moyen idéal pour atteindre rapidement et facilement un idéal physique (plus de masse musculaire, mois de masse grasse ou encore une peau plus bronzée grâce à la ‘drogue Barbie’ Melanotan II) ou pour renforcer les aptitudes sociales (via l’ocytocine, l’hormone de l’amour) ou faire office de médicament thérapeutique efficace, par exemple pour le traitement de blessures musculaires.

Les utilisateurs n’ont aucune garantie quant à l’efficacité, la qualité et l’innocuité de ces préparations peptidiques injectables illégales. En effet, l’efficacité et la sécurité de la majorité d’entre elles n’ont pas été testées par des organismes reconnus, et elles ont souvent été produites dans des laboratoires clandestins sans les systèmes de contrôle et de qualité requis. » Ces produits illégaux peuvent causer de graves problèmes de santé aigus et/ou chroniques, tels que le cancer, la méningite, la pneumonie, des amputations, etc. Sciensano met donc en garde contre les risques liés à l’utilisation de substances illégales à base de peptides et recommande vivement de ne pas/plus s’en procurer sur les sites internet de pharmacies illégales.

2019/08/19 Pas de discrimination entre patients cancéreux

Quelque 200 patients qui souffrent d’une forme de cancer spécifique mais rare (le plus souvent au niveau du gros intestin, mais aussi au niveau d’autres organes) n’ont pour l’instant pas d’accès à un traitement d’immunothérapie qui leur offre d’excellentes chances de s’en sortir et ils n’ont pas de perspective non plus d’obtenir ce remboursement. Le Pr Bart Neyns, chef du service d’Oncologie médicale à l’UZ Brussel, souligne l’importance de ne pas laisser sur le bord de la route ce plus petit groupe de patients en les privant d’une perspective d’avenir. Ce faisant, il se rallie à l’appel que lançaient récemment une série de spécialistes en oncologie via les médias. 

“Grâce à une approche médicale plus personnalisée, nous pouvons traiter ces patients de manière très ciblée par immunothérapie sur la base des caractéristiques moléculaires et génétiques de leur tumeur, avec de fortes chances de succès. C’est par exemple le cas chez un petit groupe de patients (+/-5%) avec un cancer du côlon métastasé, qui ont cette caractéristique génétique particulière. Ce traitement est aussi possible dans d’autres types de tumeurs, comme par exemple le cancer de l’utérus avec la même caractéristique moléculaire de haut grade d’instabilité micro-satellitaire (IMS). Cela nous permet de leur offrir de meilleurs résultats. Dans la recherche clinique internationale à laquelle nous avons participé ces dernières années dans notre Centre d’Oncologie, nous avons constaté des résultats jamais vus et durables de l’immunothérapie dans cette population de patients. Un an après avoir initié l’immunothérapie, le cancer du côlon métastasé avait régressé chez plus de 80% des patients traités et la maladie était toujours chez contrôle chez 77% de l’ensemble des patients”, explique le Pr Bart Neyns.

Au terme des études, les patients dans notre pays n’ont plus accès à l’immunothérapie. Les médicaments ne sont pas enregistrés dans l’UE et les producteurs ne mettent pas ces médicaments à disposition, en l’absence d’enregistrement et sans perspective de remboursement. En bref, les patients, chez qui ces médicaments fonctionnent déjà super bien, sont laissés sur le bord de la route. 

Recherche clinique à l’UZ Brussel

Les patients qui souhaitent entrer en considération pour une recherche d’oncologie clinique peuvent en parler avec leur médecin traitant ou prendre contact avec le Centre d’Oncologie de l’UZ Brussel (Tél.: 02 477 60 40, E-mail: afspraak_oncologie@uzbrussel.be).

 

2019/08/18 Iphone contre cerveau

 

Des chercheurs de l’Université de Pennsylvanie ont trouvé au terme d’une étude que les personnes qui utilisent souvent leur iphone ont plus de difficultés que les autres à comprendre des textes à contenu scientifique. En recourant à l’imagerie cérébrale par résonance magnétique, ils ont vu que ces personnes utilisaient moins que les autres les régions du cerveau qui permettent de relier des notions entre elles. Or c’est précisément ce que demandent les textes scientifiques, c’est de mettre ensemble des idées afin de comprendre le contenu. Il n’est toutefois pas certain, disent les chercheurs, qu’il y ait là un lien de cause à effet. De plus, on peut se demander si le constat est valable pour d’autres textes, par exemple des textes littéraires. En effet, il n’y a sans doute pas que les textes scientifiques qui exigent, pour qu’on puisse les comprendre, que les idées qu’ils contiennent puissent être reliées les unes aux autres. Si la question est intéressante, la réponse doit donc être aprofondie.

 

2019/08/17 De la mousse sur les plaies

Une cicatrice au coude qui se tend à chaque mouvement, une plaie au pied qui ne veut simplement pas se refermer... les lésions qui peinent à guérir sont souvent handicapantes. Le processus de guérison des plaies n’est pas encore compris dans toute sa complexité et reste difficile à épauler. Dans le cadre du projet «Scaravoid», Markus Rottmar et son équipe du laboratoire Biointerfaces de l’Empa* ont développé une mousse à déposer dans les plaies cutanées et qui en assiste le processus naturel de guérison. L’équipe de «Scaravoid» se sert d’une structure polymérique biologique déjà agréée pour les applications médicales et cible plusieurs des mécanismes de guérison en jeu. Le polymère est d’abord monté en mousse au moyen de dioxyde de carbone (CO2) dans un réacteur à haute pression; la taille des pores peut y être finement réglée en ajustant la température et la pression. La mousse agit dès son application sur la lésion: sa structure poreuse favorise la colonisation par de nouvelles cellules. Etant biodégradable, elle permet aux cellules de s’organiser selon les besoins du corps et de constituer un nouveau tissu fonctionnel. Pour éviter les cicatrices exubérantes, la mousse polymérique est enrichie d’une substance bioactive inhibant la formation de cicatrice: la curcumine. Sur le plan pharmacologique, la curcumine présente des vertus anti-inflammatoires intéressantes. Les chercheurs de l’Empa en ont saupoudré des cultures de cellules et observé que la production de certains biomarqueurs typiques des cicatrices s’en trouvait nettement réduite.

Source: alphagalileo.org

(*) Laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche (en allemand Eidgenössische Materialprüfungs- und Forschungsanstalt, ou Empa)

 

2019/08/16 Le Royaume-Uni et les médicaments

Il n'y a plus de doute : le Royaume-Uni quittera l'Europe par la petite porte à la fin du mois d'octobre. Mais ce ne sera pas si simple. Les partisans du Brexit crient haut et fort que l'argent donné à l'Europe servira à financer une série de services à la population, notamment les services en rapport avec la santé. On verra bien mais certaines études ont déjà montré que ce sera une catastrophe pour le NIH (le service de santé national) et pour la recherche médicale. Et  ce n'est pas tout: voilà qu'une autre dépense s'annonce avec la nécessité de mettre en place un service de livraison urgente des médicaments. Avec beaucoup de fierté (!), un appel d'offre est lancé pour un service qui délivrera les médicaments urgents dans les 24 à ... 96 heures (quelle rapidité!!!) selon le type de besoin, dans tout le territoire de la Perfide Albion. Un contrat de 25 millions de livres sterling est annoné. Le comble, c'est que l'appel d'offre est publié... dans le Journal Officiel de l'Union Européenne. Sont fous ces British ! 

2019/08/13 Fertilité des Transgenre

 

On commence seulement à accepter, en dehors du monde médical, que certaines personnes se sentent mal dans le sexe de leur naissance et souhaitent en changer. C'est un progrès qui doit encore faire un long chemin mais il faut se rendre compte que cette perception peut engendrer de grandes souffrances psychologiues aux personnes qui la vivent. Sur le plan physique, la médecine a développer des réponses mais elle ne peut pas tout faire. Et il y a encore des inconnues. Ainsi, on ne savait pas trop si des jeunes hommes qui ont changé de sexe étainyt encore capables de produire un sperme viable après le traitement hormonal que nécessite leur transformation. Une étude vient de tenter de répondre à la question. Il semble bien, au terme de cette recherche, que ce soit possible chez certaines personnes après arrêt de la prise des hormones féminisantes. mais ce n'est pas le cas pour toutes et il semble, de plus, que la qualité du sperme soit variable dans le temps chez la même personnes.

 

2019/08/12 Le fast food au coeur de la santé

Le fast food, où on peut déguster des hamburgers et frites, font la joie des petits et des grands. Mais si on en abuse, plaisir est toujours là mais les risques pour la santé augmentent. Les cardiologues australiens et néo-zélandais sont aujourdhui en congrès comme ils le font chaque année. Et ils font part à leurs collègues de leurs récentes découvertes, puis ils échangent leurs idées à propos de ces découvertes. Parmi les sujets qui ont été abordés cette année, il y a une notion intéressante à propos des fast foods. Il se fait que plus il y a de fast-food dans une région, plus il y a de problèmes cardiaques dans la même région. Cela veut-il dire que les fast-food sont mauvais pour le coeur? Pas directement, si on s'y rend de temps en temps. Mais si on en abuse, c'est là que se pose le problème. La nourriture qu'on y sert est saine en soi mais très riche en calories et les frites apportent beaucoup de graisses. Et si on y va trop souvent, l'alimentation manque de variété. Or le grand secret d'une alimentation saine, c'est la variété: un peu de tout, en quantités modérées.

2019/08/11 Le football américain dans la tête

Qui l'eut cru? Le football américain est un sport violent. Les supporters - et peut-être même les sportifs qui s'y adonnent - ne s'en doutent pas toutjours et pourtant, il suffit de voir quelles blessures et fractures ont déjà subi certains grands et moins grands joueurs. Ce n'est pas étonnant quand on regarde les coups brutaux auxquels ce sport donne lieu aujourd'hui. Mais il y a pire: ce sont les contusions cérébrales. Une équipe de chercheurs de l'Université de Rochester aux USA a suivi 38 joueurs de niveau scolaire. Un accéléromètre était fixé à leur casque pour mesurer le nombre et la force des chocs au cours des matchs. A chaque choc sur la tête, le cerveau bascule dans la boîte crânienne contre les os de la tête. Avant et après chaque saison, un examen du cerveau en résonance magnétique a été réalisé. les chercherus se sont surtout intéressés au mésencéphale, une région du cerveau qui régule des fonctions inconscientes telles que la température corporelle par exemple. Il est apparu que la quantité de protéine tau, qui permet d'évaluer le dommage global subi par le cerveau, était augmentée dans la tête pa rapport à des jeunes comparables qui ne jouaient pas au football américain. Or cette protéine indique une atteinte chronique du cerveau et son augmentation peut conduire à des pertes de mémoire, à une diminution de contrôle des émotions, voire la démence. Ce n'est pas anodin.

 2019/08/10 La vitamine D et le diabète

Depuis pas mal de temps, on soupçonne qu'un trop faible taux de vitamine D peut constituer un facteur de risque dediabète de type 2, celui qui survient à l'âge adulte mais que l'on voit apparaître deplus en plus tôt. On a même pensé que des suppléments de cette vitamine seraient capables d'apporter une relative protection contre cette maladie. Une étude vient d'apporter des arguments en faveur de cette idée. Il est apparu en effet dans cette recherche que des suppléments de vitamine D diminuent le risque chez les patients hautement menacés par d'autres facteurs de risque. Mais le mieux est d'éviter les autres facteurs de risque, tels que l'obésité, le surpoids, le manque d'exercice ou encore une alimentation trop riche. 

2019/08/09 Drôle de débat sur l’hygiène

Il paraît qu’une polémique fait rage aux USA depuis qu’une femme blanche a écrit sur les réseaux sociaux qu’elle avait horreur de se laver les jambes et qu’elle ne prenait une douche que deux à trois fois par semaine. Les réactions, provenant notamment d’Afro-américains et de Latino-américains, sont vives et tournent au vinaigre. Cela devient tantôt une question de race, tantôt une question de classe sociale, voire même une question de religion.

Peu importe les interprétations socio-culturelles. Le fond de l’affaire est qu’il faut se laver régulièrement. Le visage, les membres supérieurs et les endroits de sudations doivent être savonnés (laissons de côté la question du choix du savon) tous les jours. Quant à la douche complète, ou le lavage du corps entier si on n’a pas la possibilité de se doucher, deux à trois fois par semaine n’est pas un drame, à défaut de tous les jours. Mais il faut le faire de haut en bas et non pas de bas en haut, et ne pas revenir en arrière. Et c’est le même ordre de passage lorsqu’on s’essuie.  

 

2019/08/08 Maturation d'ovocytes in vitro

Chez de nombreuses femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) qui ont recours à un traitement de procréation médicalement assistée (PMA) pour tenter d’avoir un enfant, la stimulation hormonale des ovaires avec des hormones est difficile ou imprévisible. De plus, elle s’accompagne souvent d’effets secondaires désagréables. Depuis quelques années, la maturation in vitro (MIV) d’ovocytes offre une alternative avec des effets secondaires nettement moindres. Dans le processus de MIV, des ovocytes immatures sont portés à maturation au laboratoire, avant la fécondation. Le programme de suivi du Centre de Reproduction Humaine et du Centre de Génétique Médicale de l’UZ Brussel de grossesses et d’enfants nés après MIV montre que cette technique de fertilité n’a pas d’impact sur le poids de naissance, le risque d’anomalies congénitales ni sur la durée de la grossesse. L’étude menée dans ce centre par l’équipe du Pr Michel De Vos confirme la sécurité de cette technique, qui est entre-temps appliquée depuis près de 10 ans à l’UZ Brussel. Les résultats de cette étude ont été publiés récemment dans la revue scientifique de renom, Human Reproduction. 

 

2019/08/07 Morts par arme à feu et morts par accident

 

La violence liée aux armes aux Etats-Unis vient encore de défrayer dramatiquement la chronique. Comment se fait-il qu'un des pays les plus avancés au monde, si pas le plus avancé, en arrive là. Certes, il y a de très gros intérêts financiers en jeu avec le commerce des armes. Certes, il y a l'histoire de ce pays, où il fallait pouvoir se défendre et donc pouvoir porter une arme. Cette liberté est restée inscrite non seulement dans la Constitution mais aussi et surtout dans les mentalités. Mais il y a autre chose: on connaît peu de données sur le comportement de ces meurtriers, sur la prévention de la violence par les armes et sur les choix à faire pour enrayer l'hécatombe. Une des raisons sous-jacentes semble être les faibles montants des budgets attribués à ce genre de recherche. La revue Discover Magazine cite à ce propos des chiffres édifiants. Il y a eu, selon ce journal scientifique, 342.439 décès par arme à feu aux  USA entre 2008 et 2017. Dans le même temps, il y a eu 374.340 décès suite à des accidents de la route. On peut considérer, en première approximation, que ces chiffres sont comparables. Mais la recherche sur la violence par les armes bénéficie d'un budget de 63 US dollars par victime, alors que celle qui concerne les accidents de la route bénéficie d'un montant de 1.000 US dollars par victime. Qui dit mieux?

 

2019/08/06 Le sexe au fond de l'oreille

 

Selon que l’on est un homme ou une femme, la partie auditive de notre oreille interne, la «cochlée», n’a pas la même forme dès la naissance. La cochlée est très profondément située dans l'oreille interne et sert à transformer les sons en influx nerveux qui vont vers le cerveau. Elle est en forme de spirale. Ce qui fait la différence entre les deux sexes est la torsion de la spirale cochléaire, essentiellement à son extrémité. Mis en évidence par une collaboration franco-sud-africaine et interdisciplinaire de scientifiques principalement du CNRS, de l’UT3 Paul Sabatier et de l’Université Clermont Auvergne, ce résultat a permis de mettre au point la première méthode fiable de détermination du sexe, incluant les enfants, dans les cas où l’ADN s’avère absent ou trop altéré. En effet, il était impossible jusqu’à présent de connaître le sexe d’un enfant à partir de son squelette; et pour les adultes, l’exercice n’est fiable qu’à partir de l’étude du bassin qui n’est pas toujours préservé. La cochlée étant située dans l’os le plus dur du crâne, que l’on retrouve très souvent dans les sites archéologiques, cette technique permettra d’établir le sexe de très anciens fossiles, même fragmentaires ou immatures. 

Source: AlphaGallileo

2019/08/05 Qui est votre pharmacien de référence?

Le pharmacien de référence, c’est tout simplement votre pharmacien de confiance. C’est vous qui le désignez pour assurer le suivi de votre traitement et vous accompagner dans le bon usage de vos médicaments. Il vous fournit un schéma de prise de vos médicaments et le met à jour chaque fois que nécessaire. Il a une vue globale sur les médicaments que vous prenez et peut notamment vous mettre en garde sur certaines précautions à prendre dans votre cas personnel. Il introduit vos données pharmaceutiques, sous la stricte protection du secret professionnel, dans le dossier pharmaceutique partagé que vous l’avez autorisé à ouvrir. Cela permet à d’autres pharmaciens, si nécessaire, comme pendant la garde ou lors de vos déplacements en Belgique, de vous rendre le même service.

Votre pharmacien de référence travaille en collaboration avec votre médecin et avec d’autres professionnels de la santé (kinésithérapeute, infirmière, …) qui prennent soin de vous pour vous garantir un traitement optimal. Vous pouvez désigner votre pharmacien de référence en signant une convention avec lui. Il vous informera auparavant sur le service qu’il vous apporte, sur vos droits et sur ce que vous  pouvez en attendre.

 

2019/08/02 Une clinique du cannabis à Londres

Le cannabis est-il une récréation, une drogue ou un médicament? Tout dépend de l'usage qu'on en fait. Bien qu'il vaille mieux - et de loin - ne pas en consommer du tout, l'usage occasionnel de cannabis à petites doses peut être considéré comme un usage récréatif. Mais il ne faut pas se leurrer, il y a des effets sur le cerveau. Ne pas pouvoir s'en passer et consommer régulièrement et intensivement le cannabis en fait une drogue. Mais sous contrôle médical et en maîtrisant les doses, le cannabis peut être utilisé comme médicament, essentiellement contre la douleur.

C'est dans ce contexte qu'une clinique du cannabis vient de s'ouvrir à Londres. Tenue par des médecins hautement spécialisés, elle permet aux médecins généralistes et aux autres médecins spécialistes qui n'ont pas cette spécialisation, d'y envoyer leurs patients lorsqu'ils estiment que ceux-ci se trouvent dans des situations qui ne peuvent pas être soulagées d'une autre manière. Mais il est inutile que tout le monde se présente pour demander un traitement: il faut d'abord être envoyé vers cette clinique par son généraliste ou par un hôpital. Et  ceux-ci auront d'abord dû essayer les traitements classiques avant de conclure qu'il faut essayer le cannabis. 

 

2019/08/01 Le stress du soir n'est pas bon

Il y a le bon et le mauvais stress. Le premier est celui qui n'est pas excessif mais qui nous stimule et nous permet de sauter un obstacel de la vie. Il est généralement de brève durée: on parle de stress positif. Au contraire, le stress trop intense, de longue durée, entraîne des effets négatifs sur notre santé. C'est le mauvais stress ou stress négatif. Il affaiblit notre immunité, perturbe notre système endocrinien et modifie notre métabolisme. La principale hormone du stress est le cortisol et son taux dans notre sang s'élève en période de stress, notamment en cas d'anxiété. En réalité, cette hormone nous protège contre les effets néfastes du stress. Mais même en dehors des périodes de stress, le taux de cortisol dans l'organisme varie. Il commence à s'élever environ une demi-heure après notre réveil puis diminue progressivement au cours de la journée. Et c'est un peu après que nous nous soyons endormis que son taux est le plus bas.

Des chercheurs japonais ont montré que si nous sommes soumis à un stress matinal, le taux de cortisol s'élève plus fortement que les matins où nous ne subissons aucun stress. Mais surtout, il s'élève plus que si le stress survient le soir. Autrement dit, nous sommes moins bien protégés le soir que le matin. Par conséquent, le stress peut plus facilement exercer ses effets néfastes en fin de journée qu'en début de journée. Aussi, le soir, il vaut mieux s'efforcer d'avoir une "petite vie tranquille".

 

2019/07/31 Le coeur et la graisse: pas si simple

On considère généralement que les personnes en surpoids ou atteintes d'obésité ont un risque de maladie cardiovasculaire plus élevé que les autres. C'est une notion bien établie et personne ne la remet en question. Cela veut-il dire que moins on a de graisse dans son corps, plus le risque cardiovasculaire est faible? Ce n'est pas nécessairement le cas. On ne sait pas encore très bien pourquoi mais on constate que des personnes très maigres ont, elles aussi, un risque accru de maladie cardiovasculaire. Et en plus de cela, tous les obèses n'ont pas un risque accru. Et même, chez les personnes de même indice de poids corporel (le fameux BMI), lorsqu'il est normal, le risque n'est pas égal pour toutes. C'est qu'il ne faut pas oublier les autres facteurs de risque, comme l'excès de cholestérol, le tabagisme, le manque d'activité physique l'hypertension et le diabète, pour ne citer que les plus importants d'entre eux. Mais en ce qui concerne la masse graisseuse, on sait que la manière dont elle se répartit sur le corps est un facteur important qui détermine le risque. Ainsi, la graisse du ventre est à haut risque, tandis que la graisse des cuisses l'est moins. Mais le mieux est d'éviter tous les facteurs de risques, ce qui n'empêche pas d'avoir une vie très satisfaisante.

2019/07/30 La schizophrénie mieux comprise?

Une équipe internationale conduite par des chercheurs de l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA) a trouvé que certaines personnes nées avec une configuration génétique qui augmente le risque de schizophrénie présentent des anomalies et  déficiences particulières dans la substance blanche de leur cerveau. La substance blanche est différente de la matière grise. Celle-ci est composée des corps neuronaux, tandis que la substance blanche est faite des "fibres nerveuses", les axones et dendrites qui relient les corps neuronaux entre eux. Les anomalies découvertes par cette équipe de chercheurs dans les connexions assurées par la substance blanche pourraient. Cette découverte ouvre de nouvelles voies de recherche, non seulement dans la compréhension mais encore dans le traitement de la schizophrénie.  

 

2019/07/27 Avoir du plaisir jusqu'au bout

 

Dans nos sociétés modernes, la possibilité d'avoir des relations sexuelles jusqu'aux années les plus tardives de la vie fait partie de la notion de bien-être. Mais cela n'est pas donné à tout le monde: il suffit de penser aux troubles de l'érection, qui affectent plus d'hommes qu'on ne pense dans le grand public. Il y a aussi la perte de la libido, qui peut concerner aussi bien les hommes que les femmes. Il existe de nombreuses causes différentes à cet état, notamment une modification du climat hormonal. C'est précisément ce qui peut se passer chez la femme - heureusement pas chez toutes - au moment de la ménopause. Et cela peut être source de problèmes au sein du couple. Jusqu'ici, on disposait de peu de moyens de faire face à cette difficulté mais les choses pourraient changer dans un avenir proche. L'administration américaine des médicaments vient en effet d'approuver un médicament susceptible de rétablir la libido chez les femmes en préménopause dont le désir sexuel faiblit. Attendons pour voir...

 

2019/07/26 Des millions de petites bêtes sur notre peau

Le microbiome, c’est l’ensemble des micro-organismes (bactéries, virus, parasites, champignons) qui vivent en un endroit de notre organisme. Celui qui est le plus étudié est le microbiome intestinal. Les scientifiques se sont rendu compte qu’il remplissait des tas de fonctions sans lesquelles nous aurions des problèmes de santé. Et lorsqu’il y a un déséquilibre entre les différentes sortes de micro-organismes ou lorsque des espèces étrangères s’y introduisent, notre microbiome intestinal est anormal et nous pouvons devenir malades. On découvre peu à peu que c’est la même chose pour d’autres microbiomes : ceux des voies respiratoires, des voies uro-génitales et de la peau, par exemple. Et pour le microbiome cutané, il y a des choses étonnantes. D’abord, notre peau normale porte environ un million de micro-organismes par centimètre carré. Ensuite, en modifiant sa composition, on espère pouvoir lutter contre toute une série de pathologies : eczéma, troubles liés à la pollution, effets de l’âge. Voilà donc un e ère toute nouvelle qui s’ouvre en dermatologie.


2019/07/25 A respirer en cas d'épidémie

Il arrive qu'une personne diabétique, c'est-à-dire une personne qui a trop de sucre dans le sang, en manque subitement pour une raison ou une autre. Si l'excès de sucre dans le sang est dangereux pour la santé, le manque de sucre est encore plus dangereux, surtout s'il se prolonge ou s'il est important. Les muscles en souffrent, ce qui donne une fatigue parfois très intense. Le cerveau en souffre, ce qui peut entraîner des troubles de la conscience allant parfois jusqu'au coma. Il existe un traitement, à appliquer en urgence, c'est le glucagon. Celui-ci est une hormone, tout comme l'insuline, mais qui en a les effets contraires. L'insuline fait baisser le taux de sucre dans le sang et c'est pour cela qu'elle permet de traiter le diabète. Le glucagon fait remonter le taux de sucre dans le sang. Mais le problème, avec le glucagon, c'est qu'il faut l'injecter, ce qui est parfois difficile en raison du contexte ou des circonstances. Heureusement, des recherches ont été menées pour trouver des traitements alternatifs de l'hypoglycémie. Ces recherches se poursuivent mais un premier résultat est déjà atteint. Un médicament en poudre à prendre par voie nasale vient d'être approuvé par la FDA (Food and Drug Administration), la fameuse autoritté américaine de régulation en matière de médicaments. Nul doute que l'Europe suivra dans un délai plus ou moins proche et que les patients diabétiques européens pourront ainsi disposer de cette nouveauté.

2019/07/24 Un ancien génome du virus du sida

Lorsqu'on veut examiner au microscope un morceau d'organe au microscope pour faire un diagnostic, on doit lui faire subir toute une série de préparations préalables. Mais cela permet aussi de conserver l'échantillon en question et d'y revenir des années après, pour réaliser de nouveaux examens. C'est ce qui vient de se produire avec un ancien échantillon de tissu humain, un ganglion lymphatique, qui avait été prélevé chez un patient en République Démocratique du Congo en 1966. Et sur cet échantillon, les chercheurs se sont efforcés de voir s'il n'y avait pas de trace du virus du sida. Et ils en ont trouvé: le génome quasi-complet du virus était encore présent. Ce qu'il y a d'extraordinaire là-dedans, c'est que la maladie a été identifiée seuelement au début des années 1980. On sait donc maintenant qu'elle est plus ancienne. L'analyse du génome en question, confrontée à d'autres données, donne même à croire ce qu'on supposait déjà, à savoir qu'il s'agit d'une affection de certains singes, qui serait passée à l'homme au début du 20e siècle. 

2019/07/23 Antibiotiques et greffe du foie

La peau normale et saine porte sur elle d'immenses quantités de bactéries, que l'on est encore en train d'étudier mais qui jouent un rôle dans son bon fonctionnement. Mais lorsqu'on doit opérer  un patient pour quelque raison que ce soit, il faut éviter que ces microbes n'entrent dans l'organisme, faute de quoi ils pourraient provoquer des infections nuisibles, voire mortelles. C'est la raison pour laquelle les chirurgiens prennent tant de précautions. 

Des chercheurs de l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA) qui menaient des expériences sur des souris en vue d'améliorer les techniques de transplantation d'organes chez l'homme, ont consataté que ces transplantations donnaient de meilleurs régénsultats chez les animaux qui avaient reçu des antibiotiques avant la greffe que chez ceux qui n'en avaient pas reçu. Cela les a intrigué et ils sont allés revoir les résultats des humains qui avaient subi une greffe d'organe dans les années précédentes. Surprise: les patients qui pour une raison ou une autre n'ayant rien à voir avec leur opération, avaient eu des antibiotiques dans les jours précédents, bénéficiaient de meilleurs résultats, même si leur santé générale était un peu moins bonne que celle des autres, ceux qui n'ont pas eu d'antibiotiques.

Il y a donc là une voie de recherche intéressante. Des études devraient être mises sur pied pour évaluer de manière systématique l'intérêt d'une prise d'antibiotiques et les conditions de cette prise (lesquels? à quelle dose? combien de temps?) avant transplantation d'organes. Il faudra également s'efforcer de mieux comprendre le mécanisme d'action de ces médicaments dans ce type d'intervention. Les spécialistes pensent - mais cela reste à prouver - que les antibiotiques diminuent dans ce cas là la survie des microbles entrés dans l'organisme au cours de l'opération. Dès lors, cela diminue aussi l'inflammation que ces microbes peuvent provoquer et ainsi ke risque de rejet serait lui-même diminué

2019/07/22 La pollution de l'air et les nouveau-nés

Les enfants nés de mères exposées à de hauts niveaux de pollution de l'air au cours de leur dernière semaine de grossesse sont plus à risque que les autres de devoir être admis en soins intensifs néonatals. Selon le type de pollution, l'augmentation de risque peut aller de 4% à 147%. C'est ce qui ressort d'une étude des National Institute of Health américains (les fameux Instituts Nationaux de la Santé).  Il s'ensuit que les femmes enceintes devraient limiter le temps qu'elles passent dehors pendant leur grossesse si elles habitent dans des lieux fortement pollués. D'autres études avaient déjà conclu à un lien entre la pollution et le risque pour l'enfant de naître avec un petit poids ou d'avoir une croissance moindre que les autres et pour la mère d'être victime de diabète de grossesse, d'éclampsie ou d'hypertension. Les gaz d'échappement figurent parmi les pollluants en cause.  Le mécanisme de cette augmentation du risque n'est pas connu mais les chercheurs pensent que cela pourrait être lié à l'inflammation causée par ces polluants, qui freinerait le développement des vaisseaux de l'enfant en croissance dans le sein de sa mère et ceux du placenta, chargés de lui apporter les éléments nutritifs nécessaires à son développement.

2019/07/21 A votre santé... sans alcool!

Avec la canicule qui nous attend, il faudra être attentif à rester bien hydraté. Et  c'est encore plus important pour les enfants et pour les personnes âgées, qui sont nettement plus sensibles que les jeunes au manque de liquide. L'idéal, c'est de boire de l'eau, tout simplement, ou encore du thé ou du jus de fruit. Mais ce dernier, apporte beaucoup de sucre, à moins de le préparer soi-même. La pastèque, qui est gorgée d'eau, fait parfaitement l'affaire. Mais surtout, il faut limiter fortement la prise d'alcool car il a des effets déshydratants. 

Les personnes âgées perdent la sensation de soif. Il faut donc les encourager à prendre du liquide. Faute de cela, ils peuvent progressivement tomber dans la passivité, puis les troubles de concentration ... et cela peut aller jusqu'au coma, voire au décès dans les cas extrêmes. Le risque d'accident vasculaire cérébral est également augmenté par temps de chaleur et en cas de déshydratation. Quant aux petits enfants, ils deviennent eux aussi abattus et peuvent entrer en coma. 

Les signes de déshydratation sont une peau et une langue sèches, un pli de la peau qui persiste après pincement, une diminution de l'activité, des troubles de la vigilance, un sommeil anormal, une perte de conscience. Restons donc attentifs, pour nous-même et pour les autres.

2019/07/2019 L'anneau mitral n'est pas ce qu'on croyait

Au passage du sang d'une cavité cardiaque à une autre, il y a des valvules, systèmes anti-reflux qui empêchent le sang de revenir en arrière. Il s'agit de petits clapets attachés sur le pourtour de l'orifice situé entre les deux cavités concernées. Ce pourtour s'appelle anneau. Entre l'oreillette gauche et le ventricule gauche, se trouve la valvule que l'on appelle mitrale, parce qu'elle ressemble à une mitre d'évêque (deux calpets) dont la pointe est orientée vers le ventricule. Et l'anneau sur lequel s'attache cette valvule porte donc le nom d'anneau mitral. On croyait jusqu'il y a peu que cet anneau était formé uniquement de fibres et qu'il était donc un support passif sur lequel venait s'attacher la valvule. Mais des récentes recherches utilisant des techniques d'imagerie médicale ultra-performantes ont permis de découvrir qu'il n'en était rien. Outre les fibres déjà connues, l'anneau mitral contient d'autres composantes et notamment des cellules musculaires, donc des cellules contractiles. De support passif, l'anneau devient donc un élément potentiellement actif dans la dynamique cardiaque. On ignore encore à l'heure actuelle comment il fonctionne mais cela pourrait s'avérer très important pour la compréhension de la fonction cardiaque elle-même, ainsi que pour la compréhension et le traitement de toute une série d'affections du coeur. Et il faudra aussi s'inquiéter de savoir s'il en va de même pour les autres anneaux valvlulaires.

2019/07/19 Toutes les minutes comptent

De nombreuses campagnes de sensibilisation l'on affirmé: dans l'accident vasculaire cérébral (AVC), toutes les minutes comptent pour sauver des vies et pour éviter des invalidités lourdes aux personnes qui survivent. Et une étude de l'Université de Los Angeles vient encore de le confirmer. Sur 1000 patients victimes d'un AVC, un gain de 15 minutes en moyenne entre l'arrivée à l'hôpital et le début de l'intervention en salle de neurologie interventionnelle, là où le traitement sera appliqué, permet de gagner 15 vies supplémentaires. Les médecins doivent donc se dépêcher d'établir le diagnostic et de prendre les bonnes décisions thérapeutiques. Mais avant l'arrivée à l'hôpital, il y a d'autres étapes, qu'il faut également accélérer si on veut augmenter les chances de survie du malade avec de bonnes capacités fonctionnelles. Il faut alerter tout de suite les secours, qu'il s'agisse du médecin et/ou de l'ambulance. Il faut que ces secours fassent vite. Mais tout d'abord, il faut que le patient et son entourage reconnaissent rapidement les signes indiquant un probable AVC. Ce sont un étourdissement de brève durés, une difficulté soudaine à parler, un trouble subit de la vue, une perte de sensiblité d'un côté du corps, une bouche qui pend d'un côté et qui salive, une chute soudaine et inexpliquée (pas si on s'est pris les pieds dans le tapis plain), une incapacité à mobiliser un membre. Tous ces signes doivent donner l'alerte. Et n'oublions pas que toutes les minutes comptent: mieux vaut appeler pour rien que perdre de précieuses chances. 

2019/07/18 Le chocolat et les os

La consommation de chocolat exerce des effets sur nos os. Mais cet effet dépend du type de chocolat et de l'âge des personnes. Ainsi, les adolescents qui en consomment ont une plus grande croissance des os en longueur mais il n'y a pas de modifications osseuses liées au chocolat chez les femmes ménopausées qui en mangent en quantités modérées. Par contre, si elles en consomment tous les jours, la densité de leurs os peut diminuer. Quant au type de produits chocolatés consommés, ce sont la poudre de cacao et le chocolat noir, à cause des flavonoïdes et des minéraux qu'ils contiennent, qui contribuent le mieux à la préservation de la santé osseuse. 

2019/07/17 L'Allemagne impose le vaccin contre la rougeole

En Belgique, seul le vaccin contre la polio est obligatoire. Les autres vaccins sont recommandés. Devant le refus de certains parents de vacciner leur enfant, il y a eu des foyers d'épidémie, avec des complications graves, voire potentiellement mortelles. Ces complications graves sont une pneumonie et une encéphalite (atteinte du cerveau). Dans le chapitre sur le système immunitaire, la manière dont fonctionnent les vaccins est expliquée (voir : la réponse immunitaire)