Publié le jeudi 8 août 2019 10:38 par Jean Andris
Mis à jour le mercredi 11 décembre 2019 10:38 par Jean Andris
Chez de nombreuses femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) qui ont recours à un traitement de procréation médicalement assistée (PMA) pour tenter d’avoir un enfant, la stimulation hormonale des ovaires avec des hormones est difficile ou imprévisible. De plus, elle s’accompagne souvent d’effets secondaires désagréables. Depuis quelques années, la maturation in vitro (MIV) d’ovocytes offre une alternative avec des effets secondaires nettement moindres. Dans le processus de MIV, des ovocytes immatures sont portés à maturation au laboratoire, avant la fécondation. Le programme de suivi du Centre de Reproduction Humaine et du Centre de Génétique Médicale de l’UZ Brussel de grossesses et d’enfants nés après MIV montre que cette technique de fertilité n’a pas d’impact sur le poids de naissance, le risque d’anomalies congénitales ni sur la durée de la grossesse. L’étude menée dans ce centre par l’équipe du Pr Michel De Vos confirme la sécurité de cette technique, qui est entre-temps appliquée depuis près de 10 ans à l’UZ Brussel. Les résultats de cette étude ont été publiés récemment dans la revue scientifique de renom, Human Reproduction.