Publié le lundi 22 juillet 2019 10:44 par Jean Andris
Mis à jour le mercredi 11 décembre 2019 10:44 par Jean Andris
Les enfants nés de mères exposées à de hauts niveaux de pollution de l'air au cours de leur dernière semaine de grossesse sont plus à risque que les autres de devoir être admis en soins intensifs néonatals. Selon le type de pollution, l'augmentation de risque peut aller de 4% à 147%. C'est ce qui ressort d'une étude des National Institute of Health américains (les fameux Instituts Nationaux de la Santé). Il s'ensuit que les femmes enceintes devraient limiter le temps qu'elles passent dehors pendant leur grossesse si elles habitent dans des lieux fortement pollués. D'autres études avaient déjà conclu à un lien entre la pollution et le risque pour l'enfant de naître avec un petit poids ou d'avoir une croissance moindre que les autres et pour la mère d'être victime de diabète de grossesse, d'éclampsie ou d'hypertension. Les gaz d'échappement figurent parmi les pollluants en cause. Le mécanisme de cette augmentation du risque n'est pas connu mais les chercheurs pensent que cela pourrait être lié à l'inflammation causée par ces polluants, qui freinerait le développement des vaisseaux de l'enfant en croissance dans le sein de sa mère et ceux du placenta, chargés de lui apporter les éléments nutritifs nécessaires à son développement.