Publié le vendredi 19 juillet 2019 10:45 par Jean Andris
Mis à jour le mercredi 11 décembre 2019 10:45 par Jean Andris
De nombreuses campagnes de sensibilisation l'on affirmé: dans l'accident vasculaire cérébral (AVC), toutes les minutes comptent pour sauver des vies et pour éviter des invalidités lourdes aux personnes qui survivent. Et une étude de l'Université de Los Angeles vient encore de le confirmer. Sur 1000 patients victimes d'un AVC, un gain de 15 minutes en moyenne entre l'arrivée à l'hôpital et le début de l'intervention en salle de neurologie interventionnelle, là où le traitement sera appliqué, permet de gagner 15 vies supplémentaires. Les médecins doivent donc se dépêcher d'établir le diagnostic et de prendre les bonnes décisions thérapeutiques. Mais avant l'arrivée à l'hôpital, il y a d'autres étapes, qu'il faut également accélérer si on veut augmenter les chances de survie du malade avec de bonnes capacités fonctionnelles. Il faut alerter tout de suite les secours, qu'il s'agisse du médecin et/ou de l'ambulance. Il faut que ces secours fassent vite. Mais tout d'abord, il faut que le patient et son entourage reconnaissent rapidement les signes indiquant un probable AVC. Ce sont un étourdissement de brève durés, une difficulté soudaine à parler, un trouble subit de la vue, une perte de sensiblité d'un côté du corps, une bouche qui pend d'un côté et qui salive, une chute soudaine et inexpliquée (pas si on s'est pris les pieds dans le tapis plain), une incapacité à mobiliser un membre. Tous ces signes doivent donner l'alerte. Et n'oublions pas que toutes les minutes comptent: mieux vaut appeler pour rien que perdre de précieuses chances.